Les pensées qui nous freinent dans la réalisation de notre rêve, de notre projet

Nous entendons constamment différentes voix : « j’aimerais tellement faire ce projet. Non, je n’en suis pas capable, si je peux réussir, non», « je ne peux pas refuser, sinon…et pourtant … ». D’où viennent ces voix ?

Il y en a au moins deux : une voix qui reflète la partie de nous qui n’a pas peur, qui a confiance et souffle à l’oreille par où il vaut mieux passer, ce qui est bon pour nous. Mais cette voix n’est pas seule. La deuxième voix que l’on entend à l’intérieur de nous est celle de l’enfant qui a été blessé, qui a entendu qu’il n’était pas à la hauteur, qu’il n’était pas digne, qu’il n’était pas capable, qu’il ne mérite pas plus, qu’il faut toujours faire beaucoup pour obtenir ce qu’on veut… Plus il y a de blessures, plus cette voix prend de la place. Elle peut parfois être très envahissante au point de ne pas laisser la parole à la première voix. Elle est très puissante parce qu’elle est capable de saboter nos plus beaux projets et nos envies. Si cette voix nous dit que nous ne sommes pas capables de mener à bien un projet, nous n’allons même pas essayer. Si cette voix nous dit que nous ne méritons pas d’être aimé nous irons vers des relations qui nous manquent de respect.


Cette voix de l’enfant blessé peut également entraver nos relations quand nous réagissons à travers elle. Confronté à des situations similaires à celles qui nous ont blessées par le passé, cette voix prend du poil de la bête et nous agissons afin de l’apaiser et diminuer la douleur. Nous nous attaquons à autrui en nous appliquant à briser les coeurs pour nous protéger, pour répondre à cette voix envahissante.
Nous sommes victimes de nos propres voix et n’agissons pas comme nous le voulons. Nous sommes également victimes des voix des autres. Qui n’a pas entendu des phrases négatives émanant des autres ? Des phrases qui peuvent briser tous nos espoirs. Des phrases qui sapent notre énergie. Des phrases qui souillent nos rêves de leurs idées reçues ?

Quand nous prenons conscience que cette voix blessée à l’intérieur de nous et celles émanant de l’extérieur dirige notre vie, nous avons envie de nous en débarrasser. Nous voulons les empêcher de parler. Quand c’est possible, éloignons nous des personnes négatives pour nous. Mais malheureusement, nous ne pouvons pas toujours empêcher les autres de parler ! Dans les cas où la fuite n’est pas possible (dans le milieu professionnel notamment), un bon moyen est de lâcher prise. L’autre moyen est de comprendre sa propre voix intérieure blessée. Essayer de s’en débarrasser ne marche pas. J’ai essayé et la seule chose qui se produit est de réfréner ses émotions. Ce n’est pas un moyen d’entretenir des relations fluides ! En plus, garder en soi ses émotions n’engendre que frustration et sentiments négatifs pour soi.
Pour apaiser cette voix et pour entretenir de meilleures relations avec soi et les autres, il faut l’écouter, écouter un chagrin passé, une douleur subie, lui laisser de la place, la comprendre. Elle se manifestera mais vous pourrez lui répondre gentiment que vous n’êtes pas d’accord et lui expliquer pourquoi vous allez agir autrement, en écoutant la première voix, celle qui n’a pas peur. L’expérience démontera à cette pensée blessée qu’elle n’avait aucune raison d’avoir peur. Alors, petit à petit, elle comprendra et se transformera par une autre pensée qui n’a pas peur, qui dira : « je suis à la hauteur, je suis capable, je suis digne d’être aimé… »

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