Je suis psychologue clinicienne, du travail, chercheure et accompagnante. Mais avant tout, je cherche encore. Pour moi, et avec les personnes que j’accompagne.
Petite, je me sentais comme une extraterrestre. Ce monde me paraissait étrange, illisible. Comme si je découvrais tout mais sans rien n’y comprendre. Cette sensation d’être à côté m’a longtemps accompagnée… jusqu’à ce que je comprenne que ce décalage n’était pas un défaut, mais une autre façon de percevoir, de réfléchir, d’entrer en relation.
Peut-être est-ce pour cela que, plus tard, j’ai voulu comprendre. Mettre du sens à ce que je ressentais sans pouvoir l’expliquer.
J’ai alors exploré les profondeurs de la science clinique.
J’ai traversé les mystères de la spiritualité, du chamanisme, des sagesses tibétaines, de la médecine chinoise, des états modifiés de conscience.
J’ai tout testé. Absolument tout.
Et voici ce que j’ai découvert :
Le mental ne suffit pas. La foi non plus. La science ne suffit pas. L’intuition non plus.
Nous ne voulons pas seulement comprendre. Nous ne voulons pas seulement y croire, et nous laisser guider. Nous voulons ressentir, expérimenter, intégrer. Par nous-même, avec le support, l’expérience qui nous touche vraiment.
Pas un rituel plaqué, pas une méthode standardisée, pas une expérience ni un savoir étranger à notre propre langage intérieur.
Et surtout, nous voulons guérir vraiment — et vite.
C’est pour cela que j’ai créé WAT : une méthode qui relie pour la première fois la science, la spiritualité et l’art. Elle explore trois axes : la psychologie intégrative, le symbolisme et les expériences sensibles.
Elle concilie tous les ingrédients de ce qui nous constitue : le visible, l’invisible, la beauté, la science, la spiritualité et le sensible.
Tout commence à l’Université de psychologie où je découvre les clés du fonctionnement humain. Je me forme aux thérapies cognitivo-comportementales-émotionnelles (TCC) et à l’approche cognitive du travail.
Diplômée d’un DESS en psychologie clinique et d’un DESS en psychologie du travail, je poursuis ma quête dans un laboratoire de recherche à l’Université de Lille. J’y dissèque les situations de travail, les comportements humains, les interactions discrètes entre les gestes, les mots, les silences.
En parallèle, j’intègre l’hôpital où j’accompagne soignants et médecins : sur le plan individuel, collectif, organisationnel. Je mets en pratique, j’expérimente, je cherche, je modélise.
Je poursuis cette dynamique avec un Doctorat en psychologie clinique et sociale, et je m’inspire de lectures, de conférences scientifiques et de rencontres d’experts en France, au Canada, en Suisse, en Italie.
Ma démarche est toujours la même : chercher, m’inspirer, essayer, observer, ajuster, recommencer. Pour mieux comprendre les humains et mieux accompagner.
J’intègre ensuite l’INSERM pour continuer à explorer les comportements humains, et je me forme encore :
Diplômes universitaires en pédagogie
DU en ACT (thérapies de l’action et de l’engagement)
DU en neuropsychologie
J’enseigne aussi en Universités de psychologie et de médecine à Lille.
Mais un constat commence à émerger :
En psychologie, j’ai appris à observer, à penser, à analyser. Mais j’y ai souvent trouvé peu de place pour l’intuition, le ressenti, l’expérience sensible. Il m’était difficile, dans ce cadre, de partager certaines parts de moi : celles qui sentent sans preuve, celles qui perçoivent ce qui ne se dit pas.
Plusieurs décès dans ma famille, des relations qui se transforment, des changements qui me font souffrir.
Je consulte alors une psychologue. Pour la première fois, je parle de moi, de mon histoire. Je pose des mots. Je comprends mon fonctionnement. Un espace s’est ouvert. Mais cette démarche ne suffit pas à apaiser une tension, une tristesse en moi toujours palpables.
Je poursuis.
Je rencontre médium, alchimiste, énergéticien, chaman, coach, orthophoniste, naturopathe, astrologue, moines tibétains, médecins chinois… Je lis encore plus que d’habitude : littérature, philosophie, arts, essais, bandes dessinées, mangas, livres spirituels, inclassables.
En spiritualité, j’ai vu de tout et parfois n’importe quoi.
Il m’est arrivé d’en ressortir plus blessée qu’avant. Mais à d’autres moments, auprès de certaines personnes, quelque chose d’essentiel s’est ouvert. Ce n’était plus une croyance, c’était devenue une évidence intime. Je découvre une connaissance subtile, une stabilité intérieure nouvelle.
Je comprends alors qu’à elle seule, la psychologie ne suffit pas. C’est pourquoi j’explore et je me forme à d’autres disciplines :
Les enseignements bouddhiques, védiques
La numérologie karmique tibétaine
La connexion à l’énergie
De toutes ces expériences académiques, scientifiques, spirituelles, j’ai déposé ce que j’y ai trouvé dans mon livre “Dans une salle d’attente”. C’est un récit intime de neuf années d’exploration intérieure. Entre dialogues de pensées, corps qui parle, rêves et tensions, j’écris ce qui se joue dans l’inconscient et qui cherche à faire surface.
Ces textes sont l’expérience qui m’a permis de reprendre mon souffle. Depuis, j’accède à une paix intérieure qui reste, même quand c’est inconfortable. C’est le pilier qui manquait encore jusque là à la méthode WAT. Maintenant il est intégré à la psychologie et au spirituel.
Avec l’écriture, il y a aussi la photographie.
Elle m’accompagne autrement, dans le silence et la lumière, comme un prolongement du même regard.
✧ Pour découvrir ma photographie contemplative: photographie contemplative
Tout ce chemin nourrit WAT, la méthode qui relie :
la rigueur scientifique, l’observation clinique
le symbolisme
et les expériences sensibles.
J’aime profondément l’art. Mais, souvent, ce qui me bouleverse, ce qui m’émeut aux larmes, n’est jamais ce qui est populaire.
Je me souviens d’un spectacle en grec, sous-titré en turc (j’entends certains d’entre vous être intrigués par mes goûts !), joué devant une poignée de personnes. Sur scène, des corps dansaient à vive allure pendant que des pierres tombaient autour d’eux.
Un danseur s’est extrait du groupe, puis un autre… chacun venait nous parler dans une langue que je ne comprenais pas. Et pourtant, tout passait. Je comprenais tout…sans mot !
C’était vibrant, saisissant. Je garderai toujours ce moment fort.
Et pourtant, la pièce n’a pas continué à être jouée, faute de succès.
Ce qui nous touche vraiment est singulier. Il faut aller le chercher, plutôt que de plaquer aux autres nos propres rituels.
Avec WAT, je transmets avant tout mon expérience, celle qui m’a permis de démêler le flou, de mieux me comprendre, et de retrouver une cohérence dans mon rapport à moi, aux autres, et à ce que je vis.
Réservez un appel de 15 minutes pour nous rencontrer, poser vos questions et recevoir un premier éclairage.
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Un cabinet. Un cadre. Un appui.
Un mot, une forme, un symbole.
Pour écouter, clarifier, repartir.
À votre rythme. Sans rien forcer.
Pour découvrir une autre forme d’accompagnement, par l’image et le silence : la photographie contemplative