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Suite à des ruptures, des accidents, ou encore à des décès, nous ne cessons pas de revenir sur l’enchainement de nos propres actions, de celles de l’autre, des événements en essayant de refaire l’histoire. A cela s’ajoute souvent un sentiment de culpabilité qui dit : “j’aurais pu mieux faire, j’aurais pu faire autrement, j’aurais du dire, je n’ai pas dit, ….”
Avec ce sentiment de culpabilité et toutes ces pensées, nous pensons pouvoir tout contrôler, ou autrement dit nous pensons que tout dépend de nous.
Pourtant au fond de nous, nous savions que l’inévitable allait se produite.
Finalement, c’est comme si nos actions ont retardé tout au plus l’inéluctable. C’est comme si la vie nous servait un événement, une rencontre sur une durée plus ou moins longue pour nous transmettre une leçon, un éclairage, ou une orientation pour aller vers notre destinée.
Ainsi, le déroulement d’une situation se ferait comme si :
– le résultat était toujours prévu à l’avance quelque soient nos décisions et nos actions.
– la vie détermine à elle seule l’issue.
Nous ne serions seulement libre du comment et du quand arrivera la fin :
– soit dans la souffrance ou la paix,
– soit dans la résistance ou l’abandon.
Avec toutes ces considérations, nous pouvons conclure que nous ne pouvons pas être coupable à 100%.
De plus, personne ne fait du mal volontairement, à moins d’être un psychopathe ou un pervers narcissique. Soit nous blessons l’autre parce que nous touchons une de ses blessures. Soit nous blessons l’autre parce que nous même nous sommes blessés, et poussés à bout de la douleur.
Pour guérir du sentiment de culpabilité, et ne plus le ressentir comme une blessure, il faut le regarder. Si nous regardons pourquoi nous culpabilisons et pourquoi nous souffrons, nous pouvons alors prendre soin des blessures, demander réparation, ne plus souffrir dans d’autres contextes identiques.
La série japonaise “La maison de la rue en pente” (sur Arte en ce moment, Juillet 2024), expose avec beaucoup de finesse ces propos et amène beaucoup de réflexions sur la culpabilité, sur la responsabilité partagée.
Le juge dans son verdict donne le remède à la guérison :
“Nous jugeons responsable l’accusée de son acte. Ceci étant dit, nous avons décidé de remettre en cause la brutalité et la froideur des réactions de la famille, qui a diminué encore et encore la confiance de cette jeune mère confrontée à de graves difficultés. Personne autour d’elle ne lui est venu en aide. Et elle n’avait personne à qui demander de l’aide. C’est un fait indéniable.
Il a été établi que ce crime a été commis par la seule accusée. Mais nous ajoutons que les causes de son geste se trouvent dans le comportement et les paroles de son entourage, en l’occurence toutes les personnes qui pouvaient se sentir concernées. Ces personnes doivent reconnaître que leur comportement a fini par provoquer une forte pression psychologique sur l’accusée.
De ce fait, il était sans doute devenu inévitable que cette femme perde un jour le contrôle de ses actes. Et c’est selon nous la raison pour laquelle il serait injuste de la tenir pour seule responsable.
En conséquence, la cour considère que les personnes qui étaient proche de l’accusée devraient partager la responsabilité avec l’accusée.”
L’accusée, complètement effacée, sans vie tout au long de l’audience, pleure toutes les larmes de son corps, face aux paroles du juge. Ses pleurs ne trompent pas : sa souffrance a été écoutée et est reconnue.
On peut conclure que la guérison commence par l’écoute et la reconnaissance de la souffrance. Alors surviennent le pardon et l’amour de soi, le commencement pour vivre pleinement sa vie.
« Je suis sortie du pénitencier décontenancée, traînant les pieds jusqu’à la voiture. Car l’horizon venait de s’assombrir sous mes yeux. Le seul élément positif de ma vie des derniers mois ne tenait plus qu’à un fil, et peut-être avais-je même fait tous ces efforts pour rien, comme si le destin de chacun d’entre nous était tracé d’avance – une conception de l’existence à laquelle je m’étais toujours opposée. Jusque-là, j’avais cru à la rédemption…comme on se laisse éblouir par un coucher de soleil pour oublier la laideur du monde. Avec lui, je tenais la preuve que tout peut s’arranger avec le temps, la persévérance et la conviction. Or, cela me glissait entre les mains, et c’est sans énergie que je suis rentrée à la maison. »
Cette lecture questionne sur la place du destin et du libre arbitre, sur les choix qu’on prend. Elle met également en évidence que tout n’est jamais tout blanc ou jamais tout noir. C’est peut-être pour cette raison que le sentiment de culpabilité peut apparaitre très souvent. Le thème de la non dualité est très présent.
Cette lecture est une invitation à trouver la foi en soi, en la vie, à avoir confiance en ce qui se prévoit pour nous. Et finalement à avoir le génie de laisser faire les choses, sans culpabiliser.
En plus, avec ce roman contemporain, on plonge dans une intrigue troublante, digne d’un vrai roman policier.
Marie et son mari Antoine vivent paisiblement dans un chalet lorsqu’un braquage vient bouleverser leur vie. Lors du braquage, Antoine s’empare de son fusil et tire. Leur univers se brise. De cet acte et de leurs interprétations des événements, ils prennent des décisions avec leurs lots de conséquences, de doutes, d’incertitudes, d’incompréhensions, de réflexions, tous plus ou moins douloureux.
Dans ce programme, vous comprendrez vos émotions, et les moyens pour ne plus les subir.
En prenant un rendez-vous d’une heure, au cabinet ou en visio, vous pouvez être écouté.e, mettre de la clarté sur ce qu’il se passe en vous et être accompagné.e dans des choix importants à poser pour vous.
En prenant un rendez-vous d’une heure pour une lecture d’âme, vous accédez à un éclairage et une compréhension sur vous. Elle apporte une nouvelle perspective qui peut éclairer, rassurer et orienter vos choix dans votre vie professionnelle et personnelle.
Accompagnement scientifique rempli de sagesse loin des idées reçues
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